Si on prenait la balance pour ce qu’elle est : un outil qui nous informe de notre poids. Alors, il n’y aurait aucun risque d’être accro à la balance.
Ce sont surtout les conséquences de la pesée sur notre quotidien qui nous enferment dans une relation problématique avec la balance et ... notre corps.
1) D'inutiles frustrations
Lorsqu’on se pèse trop régulièrement, on prend des variations normales de poids pour une prise ou une perte de poids Quelque grammes de perdu ou de gagné entraînent d’intenses émotions tantôt de la joie ou de la satisfaction tantôt du désespoir ou de l'inquiétude.
Ces montagnes russes émotionnelles sont souvent inutiles car le poids fluctue naturellement dans une fourchette de +/- 3 kg sous l'influence de certains facteurs tels que la rétention d'eau, les hormones ou encore la digestion des aliments.
Et on pourrait clairement se passer de ces “up and down” émotionnels en prenant un peu de distance avec la balance ! (j’explique plus bas dans l’article comment faire …)
2) Trop se peser fait trop manger
Quelques grammes de perdu ou de gagné entraînent d’intenses émotions (joie, satisfaction, désespoir, inquiétude, …) qui conduisent à surmanger de différentes manières.
En cas de résultat plutôt positif, la pesée déclenche une autorisation de manger plus que d’habitude avec des pensées du type “Puisque j’ai perdu du poids, je peux me faire plaisir”.
En cas de résultat négatif, c’est le “FOUTU pour FOUTU : autant en profiter !” qui prend le dessus.
On peut aussi lorsque la perte est trop légère à notre goût ou que le chiffre est à la hausse resserrer la vis. Ces efforts de contrôle vous enferment dans un cycle de frustration, craquages et bien sûr … de compensations alimentaires.
3) Des conséquences émotionnelles sous-estimées
Au-delà des comportements alimentaires, l'obsession de la balance impacte fortement votre bien-être émotionnel. Le résultat dicte la perception que vous avez de vous-même et de votre volonté générant des pensées du type: “je suis nulle”, “j’aurai pu faire mieux”, “je n’ai pas de volonté”.
Ces jugements sévères et ces autocritiques liés au poids minent votre confiance en vous et mettent K.O. votre motivation.
Contre toute attente, ce chiffre peut aussi vous pousser à éviter les situations sociales impliquant de la nourriture (pour éviter de craquer…), contribuant ainsi à un sentiment d'isolement.